En 2025, Wimbledon, le plus prestigieux tournoi de tennis au monde, fera un bond vers l’avenir en remplaçant ses juges par une IA. Après près de 150 ans de tradition, les décisions humaines sur les lignes cèdent la place à une technologie qui promet précision et rapidité.
Depuis sa création en 1877, Wimbledon s’est imposé comme un temple de la tradition dans le monde du sport. Chaque détail, de la pelouse impeccable aux arbitres en bérets crème, contribue à son caractère unique. Toutefois, en 2025, cette tradition va changer avec l’introduction d’une intelligence artificielle pour remplacer environ 300 juges de ligne. Ainsi, une page de 147 ans d’histoire se tourne. Cette transition pourrait-elle altérer l’essence même du jeu, ou au contraire, l’optimiser ?
L’IA prend le relais du Wimbledon après des années de tradition
À Wimbledon, les juges de ligne ont longtemps été les gardiens du court, debout avec leurs bérets crème et blazers bleu marine. Ils scrutent chaque ligne avec un œil d’aigle pour décider si la balle était dedans ou dehors. Mais en 2025, ils vont devoir ranger leur uniforme !
Le All England Lawn Tennis Club (AELTC) opte cette fois pour une version améliorée de la technologie Hawk-Eye utilisée depuis 2007. Cette nouveauté est baptisée Electronic Line Calling (ELC). Nous allons retrouver cette innovation sur les 18 courts de Wimbledon durant le tournoi de l’année prochaine. L’AELTC a annoncé ce mercredi 9 octobre que l’IA prendra le contrôle des décisions sur tous les terrains, y compris les matchs de qualification du Wimbledon. Fini les « sorties » ou « fautes » jugées par les arbitres de ligne !
Il s’agit d’une suite logique après la pandémie de COVID, où des tournois comme l’US Open ont déjà testé l’IA. En fait, l’Open d’Australie a carrément viré les juges de ligne dès 2021. Maintenant, l’ATP Tour suit le mouvement pour 2025. Wimbledon, un bastion de tradition, n’est donc pas épargné par l’IA. Ironiquement, en 2014, l’International Business Machines (IBM), l’un des gros sponsors, pensait que l’IA n’envahirait pas les terrains si vite. Mais, dix ans plus tard, nous aurons désormais une IA sur le Court Central.