Connexion

Sport et environnement

Accueil > Dossiers thématiques > Sport et environnement > Infrastructures, énergie, restauration… Paris 2024 détaille son plan pour l’environnement
22 mai 2023

Infrastructures, énergie, restauration… Paris 2024 détaille son plan pour l’environnement

>Retrouvez l’article complet sur le site original en cliquant ici 

Paris 2024 a donné une conférence de presse ce jeudi 11 mai sur l’impact écologique des Jeux olympiques et les engagements de l’organisation sur cette question. Les organisateurs ont présenté des exemples de ces mesures dans trois secteurs : les infrastructures, l’énergie et la restauration.

« Ce n’est pas un coup de peinture verte. » Les organisateurs de Paris 2024 ont assuré jeudi, à l’occasion d’une conférence de presse, leur engagement écologique et rappelé leur souhait de diviser par deux l’empreinte carbone des Jeux olympiques (du 26 juillet au 11 août 2024) par rapport aux précédentes éditions (moyenne de Londres en 2012 et Rio en 2016).

« Nous voulons avoir un impact positif sur l’environnement et un héritage durable de ces Jeux », a affirmé Georgina Grenon, directrice excellence environnementale de Paris 2024, en préambule.

« Nous avons trois convictions : les grands évènements ont un impact et c’est à nous de le réduire ; un autre modèle d’évènement est possible ; les sports et les Jeux peuvent faire bouger les lignes, car ils sont très médiatisés », a-t-elle ajouté.

Les organisateurs ont rappelé les quatre piliers fondamentaux, à savoir contribuer à la neutralité carbone ; préserver la biodiversité ; développer l’économie circulaire ; et renforcer la résilience (des lieux et opérations mieux adaptés à l’été 2024).

En présence des différents partenaires, ils ont détaillé les trois leviers pour atteindre ces objectifs : les infrastructures, l’énergie et la restauration.

« Un concept sobre » pour les infrastructures

Les organisateurs ont commencé par évoquer les infrastructures, dont 95 % sont déjà existantes. « C’est un concept sobre et un choix en rupture avec les Jeux du passé : construire moins, mieux et surtout construire utile », a expliqué Edouard Donnelly, directeur exécutif des opérations de Paris 2024.

Un seul site a été construit pour les Jeux, le centre aquatique olympique en Seine-Saint-Denis, contre neuf lors des Jeux de Tokyo et de Rio, et six à Londres.

« Le centre est apparu nécessaire car il répond à un besoin de piscine dans le département du 93 et répond aussi au besoin sportif de haut niveau, car la France n’était pas capable d’organiser une grande compétition internationale de natation auparavant », a expliqué Edouard Donnelly.

Le village olympique, aussi en construction, a été évoqué pour son écoconception : il aura 43 % de moins d’impact carbone que lors des précédents Jeux. Sa construction est bas carbone, avec 100 % du bois issu de forêt éco-gérées et un minimum de 30 % de bois français. Il sera aussi adapté aux températures avec un toit végétalisé.

Quant au grand palais éphémère, qui accueillera notamment les épreuves de judo et sera démonté à l’automne 2024, son impact sur les riverains a été réduit au maximum avec une forte insonorisation. Il sera alimenté par 100 % d’énergie renouvelable, et issu d’un bois d’une forêt durablement gérée.

Par ailleurs, au moins 60 % des équipements sportifs, technologiques et de sécurité ont été loués et 90 % du look et de la signalétique sera réutilisé ou recyclée.

Paris 2024 a par ailleurs exposé sa volonté de structurer le marché de la seconde main, notamment sur le mobilier. Ainsi, sur les 360 000 produits, dispatchés sur 170 sites (42 000 chaises, 10 000 tables, 6 000 étagères, 3 000 caissons, 800 postes de travail), 84 % seront réemployés (c’est-à-dire en seconde main), 2 % seront réutilisés dans la fabrication d’autres produits, et 14 % seront recyclés.

L’énergie : « changer la logique »

Edouard Donnelly a ensuite évoqué l’énergie, « secteur qu’il est difficile de faire bouger » et a salué « le travail impressionnant qui a été réalisé pour changer la logique ». Ainsi, les sites seront alimentés à 100 % par une électricité renouvelable.

Tous les sites olympiques seront raccordés au réseau de distribution publique, ce qui permettra de réduire de 90 % les émissions de CO2 par rapport à l’usage d’un groupe électrogène.

Les partenaires présents ont pris deux exemples de la politique énergétique voulue par Paris 2024 : la création d’une calculette carbone pour surveiller la consommation d’énergie ; l’installation d’une centrale solaire démontable sur la Seine durant la compétition, dont un bras sera fermé à la circulation fluviale.

LIRE AUSSI. ENQUÊTE. JO 2024 : l’organisation pourra-t-elle éviter tous les bénévoles « malveillants » ?

Restauration : manger local, réduire l’usage du plastique

Les organisateurs ont rappelé que la restauration pendant les Jeux serait un enjeu majeur, puisqu’elle correspond à « la plus grande cantine du monde ». 13 millions de repas et snack seront servis sur les quinzaines de compétition. À titre de comparaison, la restauration collective publique de la ville de Paris distribue 30 millions de repas par an.

Dans ce secteur, six engagements ont été énoncés : diviser par deux l’empreinte carbone de l’assiette (en ayant une consommation locale, et des produits exportés d’une distance de moins de 250 km des sites des Jeux) ; avoir une alimentation à 100 % certifiée (label rouge, agriculture bio etc.) ; diviser par deux la quantité de plastique à usage unique (l’ensemble de la vaisselle sera réutilisable au village des athlètes, par exemple) ; réduire le gaspillage alimentaire ; réemployer tous les équipements ; garantir 10 % d’insertion pour les personnels de la restauration.

Un des partenaires des Jeux, Coca-Cola, qui s’est engagé à réduire ses émissions carbone de 30 % d’ici à 2030, mettra en place des fontaines sur les différents sites. Ce système sera complété par des bouteilles en verre consigné (ce qui correspond à 25 cycles de vie) et par des bouteilles en plastique fabriqué à partir de matériaux recyclés (cela équivaut à une diminution de l’empreinte carbone de 60 % de la bouteille). Toutes les boissons distribuées le seront dans des gobelets consignés et récoltés.


Warning: Invalid argument supplied for foreach() in /home/clients/e800e2dfae153e3ff593453cb4fd7c41/web/wp-content/themes/theme-wp/include/function/pageBuilder.php on line 19

Warning: Invalid argument supplied for foreach() in /home/clients/e800e2dfae153e3ff593453cb4fd7c41/web/wp-content/themes/theme-wp/include/function/pageBuilder.php on line 77

Soyons plus performants ensemble
 !

Découvrez les partenaires qui nous soutiennent au quotidien

Partenaires