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16 novembre 2022

Loir-et-Cher : quel est le coût de la sécheresse pour les terrains de sport ?

Publié le 

Des terrains de sport remis en état aux mois d’octobre et de novembre ? C’est la conséquence directe du réchauffement climatique et de la sécheresse qui a touché la France cet été. Jusqu’au 20 octobre dernier, l’arrêté préfectoral interdisant totalement ou partiellement d’arroser les pelouses était toujours en vigueur en Loir-et-Cher. Des mesures de restriction, qui, en plus, des fortes chaleurs, ont eu de réelles conséquences sur l’état des terrains de sport du département.

À Blois, le terrain d’honneur du stade des Allées a fait l’objet de quelques travaux nécessaires le mois dernier. « On a dû racheter des graines bien particulières. Elles peuvent pousser même avec des températures basses allant jusqu’à 5 °C », affirme Joël Patin, adjoint à la ville sportive et aux loisirs. Un investissement important de l’ordre de 7.000 € uniquement pour les graines, sans compter la main-d’œuvre et les autres frais. « Travailler les terrains de sport, c’est minimum entre 5.000 et 10.000 € », estime Marco Sentein, président de l’Andiiss (Association nationale des directeurs et des intervenants des installations et services des sports).

Le synthétique une bonne idée ?

Si la Ville de Blois a les moyens financiers pour une telle remise en état, ce n’est pas le cas dans des communes aux budgets moins conséquents comme à Marcilly-en-Gault. « On a essayé d’entretenir comme on pouvait avec les budgets qui nous sont alloués, mais on ne peut pas réaliser de miracles. Honnêtement, le terrain est dans un état plutôt correct par rapport à d’autres années », raconte Florent Després, président du club de football de la commune. Il y a quelques jours, la pelouse a, par exemple, été scarifiée. À La Chaussée-Saint-Victor, le dilemme était moindre pour le maire Stéphane Baudu. Sa commune possède deux terrains. L’un en gazon naturel, l’autre en synthétique. « Il a bien supporté la sécheresse même si on l’avait acheté pour une meilleure résistance aux aléas climatiques. On se pose même la question de remplacer la pelouse vieillissante par un terrain en hybride ou bien en synthétique. »

La fin des billards ?

Une solution, qui nécessite un investissement financier important pour les communes. « L’hybride est à réserver pour des terrains de club professionnels en raison de son prix très élevé, mais le synthétique vaut encore le coup. Il a deux avantages. Les arrosages sont quasiment inexistants et il permet de reposer les autres terrains », souligne Marco Sentein. Pour le président de l’Andiis, la réflexion autour de la sécheresse et des terrains de sport doit aussi amener à repenser plus largement la pratique des activités physiques. « Il faut qu’on revoie notre seul d’acceptabilité à la baisse. On s’est habitués à un certain confort, mais on ne pourra pas toujours avoir des billards. »

 

 


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