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La pratique sportive des Français a augmenté en dix ans

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Publié le 11 janvier 2021, par Jean Damien Lesay pour Localtis

Le nombre de Français pratiquant une activité physique et sportive au moins une fois par an est désormais de 75%, un chiffre en hausse sur dix ans. La pratique non encadrée est majoritaire, aidée par la forte progression du nombre d’équipements en accès libre.


 

La pratique sportive des Français a bien augmenté ces dix dernières années. C’est ce que révèle la dernière édition des Chiffres-clés du sport, publiés en décembre 2020 par l’Injep (Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire).

Lorsqu’on parle des dix dernières années, précisons qu’il s’agit des chiffres arrêtés à 2018 d’une part, à 2008 d’autre part. Les données statistiques du sport – qu’elles proviennent des fédérations pour ce qui est de la pratique ou des collectivités territoriales pour les équipements – sont traditionnellement lentes à remonter vers le ministère des Sports…
En 2018 donc, seuls 25% des Français n’ont pratiqué aucune activité sportive. Dix ans plus tôt, ce taux était de 29%. Désormais, 75% des individus âgés de quinze ans et plus pratiquent une activité physique au moins une fois dans l’année, y compris de façon utilitaire (déplacement à vélo, à pied, etc.).
En 2018 toujours, 48% des pratiquants déclarent au moins l’une de leurs activités sportives comme étant encadrée et un tiers des pratiquants adhère à une association sportive. Les fédérations sportives agréées ont ainsi délivré 16,4 millions de licences, contre 15,3 millions en 2008.
L’activité physique et sportive non encadrée étant désormais majoritaire, les chiffres portant sur les lieux de pratique collent logiquement à cette tendance : le sport se pratique en plein air et en milieu naturel dans 36% des cas, dans une installation sportive dans 29%, mais aussi à domicile (18%), en plein air et en ville (12%) et sur le lieu de travail ou d’études (4%).

Explosion des équipements en accès libre

Autre conséquence de cette tendance, les équipements dédiés aux pratiques libres sont en forte augmentation. Sur les 272.000 équipements sportifs de France (hors sports de nature), 73.292 sont actuellement des équipements extérieurs et petits terrains en accès libre. Il y a dix ans, l’addition des terrains extérieurs de petits jeux, des skate-parks et autres pistes de vélo BMX ne dépassaient pas 20.000.
À l’inverse, les sports comptant le plus de licenciés (tennis ou du football) ont connu lors de la dernière décennie une érosion du nombre de leurs terrains. On est passé de 44.281 à 43.324 terrains de grands jeux, et de 42.153 à 40.661 courts de tennis.
Plus globalement, le nombre d’équipements sportifs a augmenté de près de 6% en dix ans. Outre les équipements en libre accès, les terrains de grands jeux et les courts de tennis, la France comptent désormais 66.473 salles de pratiques collectives contre 64.341 il y a dix ans (+3%), et 6.052 bassins de natation contre 6.187 en 2009 (-2%).
Autres chiffres intéressants à relever à propos des équipements sportifs : 61% d’entre eux — hors équipements de sports de nature — ont été mis en service avant 1995. Cependant, un tiers de ceux-ci ont été rénovés depuis cette date.

Inclusion par le sport : les élus des QPV veulent plus de moyens

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Publié le 3 février 2021, par Jean Damien Lesay pour Localtis

Lors d’un colloque dédié à l’éducation et à l’inclusion par le sport, des maires de communes comptant des QPV ont réclamé plus de moyens, dont un plan Marshall pour les équipements. La ministre des Sports leur a répondu en direct.


L’heure est à l’agilité. Les participants du « Grenelle de l’éducation et de l’inclusion par le sport », tenu le 1er février à Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise), l’ont prouvé. Dès son entame, ils ont rebaptisé leur rendez-vous « Conseil national des solutions du sport ». Car des solutions, le sport en a besoin dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Benoît Jimenez, maire de Garges-lès-Gonesse : « La crise sanitaire a porté un coup de massue à nos clubs sportifs. Il y a moins d’adhésions et un désengagement du mécénat local. » Gilles Leproust, maire d’Allones (Sarthe) : « Nous avons un mouvement sportif en souffrance dans nos territoires. C’est déjà difficile sans la pandémie de par les inégalités qui s’y concentrent. Dans ma ville, cela s’est aggravé avec 23% de licenciés en moins par rapport à la saison précédente. Dans d’autres communes, cela peut monter à 40%. » Voilà pour le constat global. Basile Gabriel, responsable national de l’Association nationale de la performance sociale par le sport (ANPSS), a réalisé la synthèse des problèmes qui freinent le développement du sport en QPV, particulièrement dans sa dimension sociale. Problèmes matériels et d’équipements d’abord : « Les acteurs locaux pointent le manque de disponibilité et la nécessité de diversifier les espaces existants, pour accueillir des disciplines diverses mais aussi les missions sociales des clubs (soutien scolaire, etc.). » Problèmes humains ensuite : « Le non-renouvellement des contrats aidés en 2017 a engendré la suppression de 28.000 postes dans le secteur sportif amateur, des postes si importants pour créer du lien entre institutions, associations et habitants. » Basile Gabriel évoque aussi la formation, « essentiellement tournée vers l’aspect technique de la pratique sportive et non vers le rôle social des éducateurs« .

Travaux d’Hercule

Pour répondre à ces défis, les élus locaux ont avancé pas moins de douze propositions. Autant que les travaux d’Hercule, a ironisé l’un d’entre eux. Alors, insurmontable pour de simples mortels, la question de l’inclusion par le sport ? Non. Mais coûteuse. Qu’on en juge. Les élus réclament – en vrac – d’étaler à l’ensemble des QPV les coachs d’insertion par le sport actuellement présents sur dix territoires, soit 5.000 coachs sur les cinq ans à venir, mais aussi la création de 10.000 contrats aidés pour les associations sportives ayant un impact social fort, financés par le ministère du Travail à hauteur de 150 millions annuels, et encore un fonds d’urgence pour les acteurs sociosportifs de 50 millions d’euros, et puis 85 millions d’euros pour accompagner 50.000 jeunes par an vers une insertion socioprofessionnelle par le sport, sans compter 18 millions pour des stages dans le cadre des vacances apprenantes. L’addition commence à peser… Arrive alors la cerise sur le gâteau. Il est question de « faire du sport un droit par les équipements« . Comprendre la construction, dans des territoires sous-équipés, de 224 gymnases, 224 piscines, 224 salles, 224 terrains de grands jeux et 224 autres équipements. On aura compris la symbolique du chiffre, référence à l’héritage de Paris 2024. On retiendra la facture totale : un milliard d’euros. Comment financer ce « plan Marshall » des équipements sportifs en QPV ? En faisant appel à l’Agence nationale du sport (ANS), mais aussi à l’Anru, à l’ensemble des collectivités et même à l’Union européenne : « Nous demandons que l’argent de l’Europe soit fléché prioritairement sur les équipements sportifs de proximité. »
Le rendez-vous valdoisien était suivi, en visioconférence, par la ministre des Sports. Roxana Maracineanu a convenu qu’en matière d’équipements, « un véritable plan de rattrapage était à faire dans les QPV« . Et en a profité pour rappeler que le comité interministériel à la ville du 29 janvier dernier (voir notre article) avait acté un budget de 30 millions d’euros supplémentaires destiné au plan de rattrapage des équipements sportifs dans les QPV. Soit plus de mille terrains de proximité soutenus dans les deux prochaines années. Ce qui portera l’investissement de l’État dans la construction, la rénovation et la modernisation des équipements sportifs dans ces quartiers à 100 millions d’euros pour 2021 et 2022.

« Petite ingénierie »

Sur l’emploi, la ministre a évoqué les 2.500 postes supplémentaires financés par l’ANS dans le cadre du plan de relance, avec une priorité : l’intervention des clubs dans les écoles maternelles et primaires, particulièrement celles des cités éducatives. Montant : 40 millions. Ainsi que 200 emplois financés sur trois ans à hauteur de 20.000 euros par an pour de l’accompagnement de projet, sur le modèle des « adultes-relais », avec la possibilité pour les collectivités de postuler. Ou encore la « réservation » de 5.000 services civiques pour le sport. « Je verrais d’un très bon œil que 1.000 d’entre eux soient dédiés à des missions que vous bâtirez ensemble au sein des cités éducatives ou sur des territoires non encore labellisés« , a lancé Roxana Maracineanu. Devant cette avalanche de chiffres, elle a omis de parler des 6 millions sur deux ans, également issus du dernier CIV, destinés à soutenir les acteurs qui utilisent le sport comme vecteur d’insertion dans les QPV. Sans sortir les calculatrices, on voit bien que le compte n’y sera pas pour les élus locaux.
Restait à traiter la question d’une bureaucratie galopante. Sur ce point, on eut l’impression d’assister à un dialogue de sourds. Basile Gabriel attirait l’attention sur des éducateurs qui « passent de plus en plus de temps derrière des ordinateurs et de moins en moins avec les jeunes« . La ministre des Sports répondait : « On ne peut que compter sur vous [les maires] pour populariser et rendre faciles d’accès les mesures d’aide qui existent. Cela demande une petite ingénierie pour déposer sa demande, mais ce n’est pas compliqué. »

Pour aller plus loin : 

Le Grenelle de l’éducation et de l’inclusion par le sport

Pratique sportive : les ruraux peu satisfaits de l’offre sportive de leur commune

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Publié le 4 février 2021, par Jean Damien Lesay pour Localtis

L’opinion des Français sur la politique sportive de leur commune diffère selon qu’ils habitent en ville ou à la campagne.


C’est ce qui ressort de l’étude Sport dans la ville 2020, publiée fin janvier par le CNVAS (Conseil national des villes actives et sportives).
Premier point : les habitudes sportives des Français ont légèrement varié avec le confinement du printemps. 81% ont pratiqué au moins une activité physique et sportive au cours des douze derniers mois, contre 77% un an plus tôt. Mais seuls 49% pratiquent au moins une fois par semaine, contre 50% en 2019. On note toutefois une évolution dans les envies des Français. Ils sont désormais 46% à vouloir pratiquer de manière autonome (+5% en un an) et surtout 40% à désirer des activités en extérieur (+14%). Le milieu naturel (54%) et les installations communales (40%) occupent toujours les premières places des lieux où l’on envisage une pratique sportive, mais le domicile gagne du terrain (36%, +13% en un an).

Les Français se montrent plutôt satisfaits de l’offre d’équipements sportifs proposée par leur commune, à laquelle ils donnent une note moyenne de 6,3 sur 10. Cependant, cette évaluation diffère selon le lieu d’habitation : 6,8 en milieu urbain contre 5,3 en milieu rural. En outre, une majorité de Français (53%) jugent les équipements sportifs de leur commune vieillissants, très vieillissants ou dépassés. Un chiffre qui s’établit même à 60% chez les ruraux. La rénovation des équipements serait d’ailleurs un facteur encourageant pour la reprise ou l’amélioration de leur activité sportive pour 54% des Français. Et quand on leur demande quels équipements ils ne possèdent pas dans leur commune et dont ils aimeraient disposer, ils placent en tête, à égalité, les piscines, les sentiers de randonnée et parcours de santé, et les pistes cyclables.
Sur la politique et les efforts de la commune pour développer et encourager la pratique sportive, ils sont à 53% très satisfaits ou satisfaits, avec ici encore une différence entre urbains (59% de satisfaits) et ruraux (42%). À noter en cette année 2020 marquée par des élections municipales que 25% des Français déclarent avoir pris en compte les propositions sportives des programmes dans leur vote. Un taux qui grimpe à 36% chez les 18-24 ans.

Quels outils mobiliser pour pérenniser l’accès aux lieux de pratique ?

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Article en ligne sur le Ministère chargé des Sports

Cette publication présente les différents outils juridiques qui peuvent être mobilisés pour pérenniser l’accès aux espaces, sites et itinéraires relatifs à la pratique des sports de nature.


Chaque page présente pour un outil juridique les éléments suivants :

  • objectif de l’outil
  • contenu, intervenants, procédure, incidences
  • fonciers concernés (domaine public, domaine privé, propriété privée…)
  • activités concernées
  • textes de référence
  • ressources (sites web, références documentaires)

Outils d’acquisition

– Acquisition par expropriation
– Acquisition par exercice du droit de préemption urbain
– Acquisition par exercice du droit de préemption dans les espaces naturels sensibles

Outils limitant le droit de propriété

– Servitude de halage et de marchepied
– Servitude transversale de passage sur le littoral
– Servitude longitudinale de passage sur le littoral
– Servitude dite montagne et d’accès aux Espaces, Sites et Itinéraires (ESI)

Outils contractuels

– Autorisation d’occupation temporaire constitutive de droits réels
– Autorisation d’occupation temporaire non constitutive de droits réels
– Bail à construction
– Bail emphytéotique (de droit privé)
– Bail emphytéotique administratif
– Contrat de location
– Contrat de prêt

Outils de planification

– Plan Départemental des Espaces, Sites et Itinéraires (PDESI)
– Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée (PDIPR)
– Plan Local d’Urbanisme (PLU)
– Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT)

Citation recommandée

Quels outils mobiliser pour pérenniser l’accès aux lieux de pratique ?
Collectif. Vallon Pont d’Arc : Pôle ressources national sports de nature, 2017. Disponible sur : www.sportsdenature.gouv.fr

« Sport et discrimination » : un outil éducatif proposé par le mouvement olympique

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Publié le jeudi 11 février 2021 sur Labo Cités

Dans la lignée des actions du CNOSF¹, le Comité régional olympique et sportif Auvergne-Rhône-Alpes (Cros AURA) développe le Programme d’éducation à la culture sportive et olympique (PECSO) adapté à chacun des temps de l’enfant. Ce programme national mobilise le sport comme média de culture générale et l’olympisme comme vecteur d’éducation, à travers des événements menés sur les territoires (classes olympiques, journée olympique…).


Dans ce cadre, le Cros AURA a renforcé ses ressources pédagogiques en 2020 en proposant une exposition traitant des enjeux des discriminations dans le sport. En effet, malgré les valeurs positives qu’il véhicule, le milieu sportif est aussi confronté à des paroles et des actes discriminants.

Soutenue par le Conseil régional et l’Agence nationale du sport, l’exposition “Sport et discrimination”, composée de 6 kakémonos, est un support d’échanges et de réflexion abordant les sujets suivants : la discrimination, c’est quoi ?, sport et racisme, sport et inégalités hommes/femmes, sport et grossophobie, sport et orientation sexuelle et enfin les leviers pour lutter contre les discriminations.

L’exposition s’accompagne de plusieurs outils pédagogiques (quiz, mots fléchés, café-débat, etc.) afin de la rendre accessible à tous les publics (enfants, jeunes et adultes). Elle a vocation à être installée dans les structures de jeunesse, les clubs sportifs et les collectivités via un système de location (à partir de 50 euros les trois jours et jusqu’à 200 euros pour un mois). Des conditions préférentielles sont proposées aux ligues sportives adhérentes aux Cros, Cdos et Creps ², aux établissements Génération 2024 ainsi qu’aux collectivités labellisées “Terre de jeux” dont près de 40% sont situées en géographie prioritaire.

••• Pour plus d’informations, contactez Mélissa Jarrar, chef de projet, melissajarrar@franceolympique.com

1- Comité national olympique et sportif français.
2- Cdos: Comité départemental olympique et sportif.
Creps: Centre de ressources, d’expertise et de performance sportive.

Trophées Sport & Management 2021 : les nommés !

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Découvrez les nommés de la 8ème édition #TSM2021 !
Merci à tous les candidats pour la qualité des dossiers et félicitations à l’ensemble des nommés !


Découvrez les 8 candidats de la catégorie Territoires et leurs projets ici :  https://www.tps-conseil.com/nomines-2021/

Rendez-vous le 29 septembre pour la cérémonie qui révélera les lauréats ! Restez-connectés !

Sport dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville : France urbaine publie sa contribution

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France urbaine publie dans une contribution un état des lieux et des recommandations dédiés à l’offre et l’intervention sportives au profit des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Cette contribution est le premier acte d’un champ de travail plus global qui rythmera l’action de France urbaine ces prochains mois en matière de sport dans les QPV.

A la faveur de l’actualité, France urbaine a répertorié auprès des grandes villes, grandes agglomérations et métropoles plusieurs démarches illustrant la façon dont le sport se vi(vai)t dans les quartiers défavorisés. Si la cartographie n’est pas exhaustive, elle permet cependant de relever plusieurs constats : un rôle essentiel des collectivités locales, essentiellement des villes mais également des intercommunalités dans le financement des activités physiques et sportives (APS) au profit des QPV. Un rôle qui se mesure également dans la structuration et les orientations du sport, aux côtés des clubs affiliés et des associations sportives et extra-sportives.

 

Le sport est un levier de développement territorial et de cohésion sociale, dont les impacts positifs pour la société seront indispensables ces prochains mois. Au sein des villes, et particulièrement au bénéfice des publics des QPV, un dispositif d’ensemble se décline souvent, associant les acteurs du sport, de la politique de la ville et des autres politiques publiques.
A l’aune des retours d’expériences, France urbaine s’inquiète des ruptures de continuité éducative et de territoires sous-dotés en équipements structurants. Il est essentiel d’y remédier, étant entendu que le sport doit être un lieu de brassage et un vecteur d’égalité républicaine. Il est nécessaire de mieux doter les QPV en équipements et en ressources humaines, tout en revisitant les pratiques et en embarquant les associations dans une dynamique partenariale, soucieuse du vivre-ensemble et des principes républicains et laïcs.

L’actualité a permis récemment de consacrer plusieurs temps forts à la politique de la ville et aux politiques de cohésion sociale et urbaine, en lien avec le sport : le conseil national des solutions par le sport réuni le 1er février à Garges-lès-Gonesse, le comité interministériel des villes (CIV) qui s’est tenu à Grigny le 29 janvier, pas moins de 8 ans après le dernier convoqué, actant une enveloppe supplémentaire de 2,3 milliards d’euros à la politique de la ville en sus du milliard d’euros fléché dans le cadre du Plan de relance. Les associations sportives sont aussi concernées par la signature du Contrat d’engagement républicain que prévoit le projet de loi confortant le respect des principes de la République. Cette actualité est en réalité plus large que celle de ces dernières semaines : les constats et les recommandations ont été identifiés dans le rapport Borloo (2018), auquel France urbaine a activement contribué. Le lancement de programmes d’éducation par le sport, la création d’emplois sportifs et de médiateurs et la sanctuarisation des moyens alloués nécessitent une attention collective.

Parmi les propositions

  • Décliner les engagements du Pacte pour l’inclusion urbaine et républicaine de France urbaine, l’AdCF et Villes de France (janvier 2021), qui propose notamment d’intégrer un volet cohésion sociale et urbaine au sein des contrats de relance et de transition écologique (CRTE), l’opportunité via des fonds dédiés – notamment de la DSIL, au titre de l’investissement dans les grandes villes – de faire converger orientations nationales et projets locaux et de consacrer une attention particulière au sport en leur sein ;
  • Attribuer « une enveloppe de 1 % du budget global des Jeux olympiques et paralympiques sur des projets ou des dynamiques présentes dans les villes en QPV », comme le demandent les maires concernés ;
  • Intégrer les enjeux liés aux quartiers défavorisés comme prioritaires dans les diagnostics territoriaux lancés lors de l’installation des conférences régionales du sport.